On note en France une tentative, bien mal menée de conduire le systèmed’évaluation du second degré vers une évaluation par compétence. Celan’est pas possible dans l’état actuelle des demandes de l’institution :à différentes étapes de sa scolarité, l’élève doit être noté. Cettenotation est une quasi-obligation de service. En effet, il faut remplirdes livrets de notes pour le brevet des collèges, pour le contrôlecontinu au bac, pour …

L’abolition des examens finaux sous leur forme actuelle serait le seulvrai signe clair permettant un véritable passage à l’évaluation parcompétence pure. Cette évaluation pourrait, certes prendre la formed’une composition écrite sur un sujet, permettant au candidat deprouver, par cette composition que telles et telles compétences sontatteintes. Une observation écrite permettrait de «classer», sous réserveque nous (société) voulions classer les individus. Il s’agirai d’unclassement flou, sujet à bien des interprétations, mais les notes lesont déjà.

Afin d’assurer une transition entre le système actuel et un nouveausystème, les inspections générales pourraient élaborer des «barêmes»sorte de règle de transformation entre compétences et notes chiffrées.On sortirai ainsi des spirales des échecs, car il n’existe pas d’enfantsincompétents.

Il existe cependant un point crucial : la validation des compétencesdoit être laissée entièrement libre à l’apprenant. Il faut suivre son rythme et non lui imposer le notre.