Le problème des anciens et des nouveaux Velib
Tout est parti de de cette discussion sur un réseau «social» sur l'échec du sysètme de vélo sur bornes de Plaine Commune.
Un des problèmes était l'absence d'interopérabilité (ici, d'ailleurs entre même attributaire) des vélos Velcom et des Velib. Cette absence, volontaire, était écrite dans le marché même et l'est toujours. En effet, les systèmes d'attaches des vélos ne font pas l'objet d'une spécification disponibles et sont souvent le fruit de recherche privatisées par des brevets1.
La conclusion ici est que les systèmes avaient été conçus pour être non-intéropérables, ce qui en vouait nécessairement un des deux à l'échec. Et c'est ce qui s'est passé avec le plus petit qui n'a jamais pu décoller face au plus grand2.
Vers un système plus respectueux de la concurrence
La mise en place d'un système de vélo à bornes d'accès qui ne dépendent pas d'un unique prestataire doit se faire avec un cahier des charges qui précise les modalités du système d'attache. Ainsi, ces vélos sur bornes deviendront réellement interopérables et on peut imaginer étendre le réseau ou augmenter sa capacité dans dépendre d'une unique société, comme c'est le cas actuellement.
Aujourd'hui, les «agglomérations» commandent des vélos sur bornes en attribuant le marché à un unique prestataire, alors qu'elles devraient spécifier :
- un système d'accroche
- une couverture de la ville
- des lots et un mécanisme d'empêchement de monopole
- une valorisation en OpenData des données collectées
Un système à organiser à l'échelle d'une aglomération
Une remarque à prendre en compte, mais qui peut et doit être pris en compte est l'organisation de la maintenance : on peut soit la confier à l'agglomération ou alors imaginer un système de «peering». Tant de vélos entrenus par A donnent en retour un droit d'entretin de vélos par B, etc.